Communiqué de presse - Observatoire des bureaux n° 36

Vacance 2015 à Bruxelles et zoom sur le Quartier Nord

 

Bruxelles, le 24 mai 2016 - En 2015, la stabilité du marché des bureaux bruxellois depuis 2011 se confirme et le niveau de vacance se maintient autour de 8 %. Grâce à la conversion des bureaux en d’autres affectations, la vacance persistante à tendance à diminuer. Avec une forte concentration d’administrations et d’entreprises issues du secteur financier, le Quartier Nord connaît un taux de vacance commercialisée normal (5,2 %).

  • Il ne devrait pas y avoir d’évolution sensible du taux de vacance en 2016
  • L’offre récente continuera à maintenir un équilibre avec la demande
  • Le taux de vacance du Quartier Nord est un des plus faibles de la Région

Zoom sur le Quartier Nord

La première partie de cette étude porte spécifiquement sur le Quartier Nord et poursuit ainsi le tour des quartiers commencé en 2012.

Tant le passé que l’avenir du Quartier Nord posent question. À la croisée des chemins, ce quartier s’est imposé dans l’actualité dans le courant de l’année 2015, les commentaires balançant entre l’inquiétude sur une augmentation des bureaux vides annoncée et l’opportunité pour des redéveloppements.

L’essentiel des surfaces de bureaux est hébergé dans seulement 47 immeubles pour la plupart mono-occupants (35 bâtiments). Les 20 plus grands hôtes du quartier utilisent 80,5 % des surfaces occupées.

La moitié du parc de bureau du Quartier Nord est occupée par des administrations publiques, administrations fédérales et flamandes en tête. Le secteur de la finance occupe un cinquième des surfaces du quartier. Belfius, KBC, BNP Paribas Fortis et Euroclear rassemblent à quatre 97 % des surfaces du secteur de la finance dans le Quartier Nord. Les sièges sociaux de grandes entreprises, hors finance, occupent un huitième des surfaces du quartier, avec trois entreprises comme principaux occupants : Proximus, Engie et Sibelga. Les associations et les services commerciaux n’occupent que des petites surfaces alors que, le quartier est celui des grands occupants. Un cinquième seulement des surfaces est occupé par ces deux secteurs d’activité.

En 2015, plusieurs occupants sont arrivés dans le quartier et peu de départs ont été enregistrés. On constate aussi un ralentissement des projets.

Le quartier jouit donc d’un taux de vacance commercialisée assez bas (5,2%).

L’étude du Quartier Nord apporte un éclairage sur l’originalité de ce parc de bureaux. Les grands immeubles occupés par une seule et même entreprise ou administration rendent l’analyse différente des autres quartiers. Les mouvements des occupants provoquent des ondes sur l’ensemble du quartier. Ces ondes vont vraisemblablement s’amplifier en 2018 avec les déménagements de fonctionnaires des administrations flamandes et fédérales qui sont annoncés. Des occupants s’installent aussi et d’autres consolident leur implantation.

Vacance et dynamique à Bruxelles

Dans la deuxième partie, l’étude présente la situation de l’ensemble du marché des bureaux de Bruxelles. Les tendances du marché sont restées inchangées en 2015 : le marché est très stable. Il l’est maintenant depuis 2011.

Pour la quatrième année consécutive, la vacance évolue peu. Elle passe symboliquement sous la barre des 8 % pour se fixer à 7,9 %.

En 2015, le stock de l’ensemble des bureaux de Bruxelles n’a connu qu’une évolution légère, -70.000 m². L’interprétation de cette stagnation est la même que les années passées : la conjoncture économique. Les conversions d’immeubles de bureaux en résidentiel ou en une autre fonction permettent de maintenir ce niveau et, grâce à cela, la vacance persistante – celle des immeubles qui restent sur le marché d’année en année – a tendance à diminuer.

Le taux de vacance dans le Décentralisé, toujours le plus élevé, connaît toutefois une baisse passant de 12,6 à 11,6 %. Le CBD (Central Business District) conserve exactement le même niveau de vacance qu’en 2014, soit 6,5 %.

Les projets sont encore peu nombreux et souvent reportés, ce qui permet cette année encore de dire qu’il y a un équilibre entre offre et demande. À moyen terme, on sait que cela va changer avec, par exemple, la construction du nouveau siège de l’administration flamande ou la reconstruction du siège de BNP Paribas Fortis, mais les effets ne sont pas encore perceptibles.

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Barbara Decamps

Communication Manager, citydev.brussels

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